Pourquoi investir en Afrique

Le continent africain serait la région la plus rentable au monde pour les investissements directs étrangers (IDE), avec un taux de rendement de 14 %, pour une moyenne mondiale de 7,1 % (Sources : CEA et ActuFinance). Ce continent en plein développement économique possède de nombreuses ressources naturelles, héberge une classe moyenne émergente et bénéficie d’une rapide progression des technologies du numérique sur son territoire.
Quels secteurs privilégie pour un investissement en Afrique ?
Les opportunités d’investissement en Afrique sont multiples : tourisme, agro-industrie, nouvelles technologies, énergies vertes… Certains secteurs sont particulièrement prometteurs, tels que :

Les énergies renouvelables
Selon l’agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA), le continent africain pourrait être un pôle important pour les énergies vertes, avec l’équivalent de 67 % de l’électricité mondiale produite en Afrique d’ici 2030. L’hydroélectricité, les panneaux photovoltaïques, la biomasse ou encore les parcs éoliens représentent donc des secteurs d’avenir pour investir en Afrique.

L’industrie du tourisme
De manière générale, l’industrie du tourisme en Afrique est un investissement sûr, car malgré une situation géopolitique parfois instable, de nombreux pays africains ont su promouvoir la beauté de leurs paysages et de leurs patrimoines culturels à l’international. C’est notamment le cas de l’Égypte, de l'Île Maurice, de la Tanzanie, du Maroc ou encore de l’Afrique du Sud, qui figurent parmi les pays les plus visités du continent.

L’investissement immobilier
Selon l'organisation de coopération et de développement économique (OCDE), l’Afrique connaîtra le taux de croissance urbaine le plus élevé du monde, avec près d’un milliard de citadins supplémentaires d’ici 2050. Cette urbanisation rapide représente une opportunité majeure d’investissement immobilier pour les entrepreneurs locaux et étrangers.

Les nouvelles technologies
Le secteur des nouvelles technologies représente lui aussi un choix d’investissement sécurisé en Afrique. En effet, l’utilisation d’internet est en constante augmentation sur le continent africain, de même que l’accès à l’électricité, et l’accès aux études supérieures. Tous ces critères réunis font de l’Afrique un marché d’avenir pour les nouvelles technologies.

Comment bien préparer son investissement en Afrique ?
Vous vous demandez comment préparer et sécuriser votre investissement à l’étranger, sur le continent africain ? Voici quelques étapes à suivre et leviers incontournables pour investir en Afrique.

Trouver un projet d’investissement en AfriqueL’Afrique est un vaste continent aux multiples perspectives d’entrepreneuriat. Avant tout, le futur entrepreneur doit cibler un secteur porteur dans la région et déterminer son projet d’investissement en fonction. Tourisme, agro-industrie, nouvelles technologies, énergies vertes… Quel qu’il soit, ce choix doit porter sur un secteur économique en plein essor et être aligné aux moyens financiers de l’entrepreneur.

Étudier le marché local à l’aide d’un business plan
Tout investisseur qui souhaite investir sur le marché africain doit, au préalable, étudier les tendances du marché local, quel qu’il soit (marché des produits de consommation, marché industriel, marché financier…).
La création d’une étude de marché et d’un business plan est ainsi une étape incontournable pour assurer la viabilité de son projet et sécuriser son investissement.
L’étude de marché pour un investissement en Afrique vise, entre autres, à analyser les éléments suivants :
La concurrence, ce qu’elle propose, et la part de marché qu’elle occupe
La cible des produits ou services vendus
Les forces et les faiblesses du projet entrepreneurial
Les opportunités et les menaces du projet d’investissement
Une analyse rigoureuse de l’environnement du projet : la situation politico-socio-économique du pays cible ; le cadre légal de l’activité ; les enjeux technologiques et environnementaux (développement durable, urbanisation, écologie…).

Le business plan varie selon la nature du projet et se compose notamment des éléments suivants :
Le programme d’investissement
Le résultat prévisionnel
Les possibilités de financement (autofinancement, prêt…)
Le plan de trésorerie prévisionnel (encaissement et décaissement mensuel sur une année)
Le bilan prévisionnel
Le seuil de rentabilité du projet.